Monsieur Frérot, vous avez mentionné la question de l'intérêt social, quand, pour ma part, je suis particulièrement attentif à la façon de faire des grands groupes. J'ai trois questions sur les possibilités de coopération avec l'autre géant de l'eau français, au lieu de la compétition avec intégration.
L'école française de l'eau accuse un certain retard. Est‑il possible d'inscrire dans le pacte vert européen des perspectives de recherche et développement renforcées avec des capitaux privés et publics ?
Il me semble également nécessaire de soutenir l'industrie de la production de canalisations. Le groupe Saint‑Gobain s'interroge sur une cession de sa filiale Pont‑à‑Mousson, laquelle représente 80 % du marché français et 60 % du marché européen, dans une certaine indifférence des industriels de l'eau, qui refusent d'envisager une capitalisation, alors même qu'elle permettrait de consolider un actif européen, garant de notre souveraineté technologique et industrielle en la matière.
Enfin, je souhaitais vous interroger sur l'intégration et le co-développement en Afrique.