De même que je l'avais indiqué aux dirigeants de Suez et Veolia, je vous informe, monsieur Clamadieu, que notre souci, dans ce dossier, est le maintien d'emplois, d'actifs, de savoir-faire et de technologies sur le territoire national, ainsi que, bien entendu, de services de qualité aux collectivités territoriales – le président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation ne manquera pas de vous le faire savoir.
Quel fut le degré de surprise des actionnaires d'Engie face à la réaction de Suez ? Vous nous avez dit ce qu'il en avait été pour ce qui vous concerne, notamment du fait des relations personnelles que vous entretenez avec les dirigeants de Suez, mais quelle fut la réaction des autres actionnaires ?
S'agissant du calendrier, je dois admettre que je ne comprends pas très bien. Vous dites que vous n'étiez pas pressé ; M. Frérot nous a assuré que, pour lui, il y avait urgence. Vous estimez que son offre peut convenir, mais – je le dis sans aucun parti pris – ne pourrait-on pas se donner un peu de temps pour en étudier d'autres ?
Enfin, pourriez-vous nous dire quelle fut la position du représentant de l'État lors du conseil d'administration du 17 septembre et si l'État a exprimé une préoccupation concernant la cession de la participation d'Engie dans Suez ?