La fin du pacte d'actionnaires datant de 2013, Engie a eu tout le temps de revoir sa stratégie ; je suis donc étonnée d'une précipitation qui semble vous agréer.
Si, compte tenu de ce dont nous débattons et de cette précipitation, le représentant de l'État au sein de votre conseil d'administration changeait d'avis pour s'opposer à la vente des parts d'Engie dans Suez, reverriez-vous votre position et attendriez-vous, pour vendre, l'émergence d'un projet industriel adapté ?
Le prix est un critère essentiel, nul ne le niera, mais selon quels autres critères sélectionnerez-vous l'acheteur de votre participation ?
Vous n'avez plus de directeur général depuis huit mois. Pourquoi est-il si urgent de vendre votre participation dans Suez, mais si peu urgent de nommer celui ou celle qui doit fixer la stratégie du groupe ou, du moins, sa mise en œuvre opérationnelle ?