C'est un amendement important pour les viticulteurs. Lors de l'examen des lois de finances rectificatives, ces derniers avaient beaucoup œuvré pour obtenir des mesures concrètes leur permettant de faire face aux conséquences de la désorganisation de leur marché. Ils n'ont pu, en effet, écouler leurs stocks. Nous proposons de les faire bénéficier d'une déduction pour augmentation des stocks viticoles, dans la limite de 40 % de la différence positive entre la valeur constatée à la clôture de l'exercice des moûts, vins et eaux-de-vie de vins qu'ils ont en stock et celle constatée à l'ouverture de l'exercice. Afin de maîtriser le coût de la déduction, nous proposons de la limiter à 40 000 euros. Nous devrions avoir un débat à ce sujet, car c'est une attente forte de la profession. La survie d'un certain nombre d'entreprises – surtout si la Covid-19 persiste l'an prochain – peut en dépendre.