En pratique, lors d'une faillite d'entreprise, l'État – et tout détenteur d'une créance publique – ne laisse pas couler les entreprises, surtout en période de crise. Les mesures d'urgence prises depuis six mois en témoignent.
J'ai suivi de près plusieurs recouvrements de créances, notamment de BpiFrance ; la priorité est d'accompagner l'entreprise concernée et de faire en sorte qu'elle rembourse d'abord ses fournisseurs. Sincèrement, il ne me semble pas nécessaire de supprimer ce privilège. L'État, détenteur de créances publiques, accompagne les entreprises en difficulté.