L'essence du macronisme, c'est d'essayer de rester cohérent avec la fiscalité des ménages que nous avons collectivement votée en 2018.
La fiscalité des ménages requiert des moments de stabilité, les évolutions se font par paliers. Nous l'avons réformée lors des trois derniers PLF, jusqu'à la baisse de l'impôt sur le revenu l'an dernier. Elle est loin d'être parfaite, et M. Mattei a raison de soulever la question des investissements productifs dans l'immobilier. Mais en temps de crise, un peu de stabilité ne fait pas de mal aux finances publiques, ni à l'intelligibilité de l'impôt.
C'est pourquoi, sur tous les amendements revenant sur la réforme de l'ISF, qu'ils émanent de Mme Cariou ou de Mme Louwagie, mon avis est défavorable.