C'est probablement l'un des secteurs qui sortira le plus affaibli de la crise. Les outils employés doivent être à la hauteur de leurs difficultés. Concernant le monde de la nuit et, plus généralement, les domaines d'activité les plus touchés – mais peu ont subi une fermeture aussi prolongée que ces établissements –, l'ensemble des charges – le loyer, l'eau, le gaz, l'électricité – doivent être intégralement assumées par des aides publiques. Le fonds de solidarité est l'instrument le plus adapté, car il permet un décaissement rapide. Comme cela a été annoncé, l'aide peut atteindre 15 000 euros. Cela correspond aux demandes faites par le monde de la nuit. Des députés, parmi lesquels Christophe Blanchet, sont très actifs sur ce sujet. Les établissements peuvent cumuler ces aides avec le prêt garanti par l'État (PGE) et, le cas échéant, le dispositif de chômage partiel. Cela étant, j'insiste à nouveau sur le fait qu'il n'est pas utile de baisser la TVA applicable à un secteur qui n'a pas d'activité. Il n'y a pas d'autres solutions que de subventionner le secteur par des aides publiques directes.