Monsieur Orphelin, je n'ai jamais dit que ce n'était pas sérieux. Jamais je ne me permettrais de tel propos, et je ne les pense absolument pas. Tout est sérieux dans ce que nous faisons ici. C'est justement pour cela que la question de l'efficacité de la dépense publique est essentielle – son importance est même accrue en période de crise. Ce n'est pas parce qu'on engage une dépense publique considérable pour faire face à la crise qu'il ne faut pas se poser les bonnes questions sur les outils à employer. Vous dites que nous devons faire des propositions, mais le plan de relance contient des mesures inédites en faveur de ces modes de transport – les rapporteurs spéciaux peuvent en témoigner. Regardez ce qui est fait pour le ferroviaire : on ne peut pas dire que ce soient des investissements timides. Je comprends qu'on défende une mesure complémentaire au plan de relance, comme vous le faites, mais, pour ma part, j'estime qu'elle ne parviendrait pas à créer l'incitation que vous appelez de vos vœux.