Je suis moi aussi favorable à ce qu'on règle ce problème soit par une baisse de la TVA, soit par l'octroi de crédits supplémentaires. Il va falloir examiner avec attention le budget de la justice cette année, car certains des crédits que nous avions adoptés l'année dernière n'ont pas été utilisés. Si le budget de la justice augmente vraiment de 8 %, il faudra regarder comment les crédits vont être fléchés, car il faut des moyens supplémentaires non seulement pour l'immobilier et le matériel, mais aussi pour la rémunération des hommes et des femmes qui œuvrent à la justice, dans les services du ministère, les parquets, les tribunaux, et aussi dans le cadre de l'aide juridictionnelle. Le revenu médian des avocats n'est aujourd'hui pas très élevé, surtout hors de l'Île-de-France. Il serait important de revaloriser ces métiers-là aussi.