Pour réduire les émissions de CO2, on peut soit contraindre les acquéreurs à choisir un véhicule moins polluant par le principe du malus, soit soutenir les constructeurs pour qu'ils fabriquent des véhicules neufs moins émetteurs. Or, entre 2016 et 2019, les émissions moyennes homologuées des véhicules neufs n'ont pas diminué, malgré la politique de malus, qui est très punitive. Quelle est la bonne solution ? Ne vaut-il pas mieux soutenir le secteur automobile afin qu'il émette moins de CO2, pour tous ses véhicules ?
La transition vers les véhicules électriques présente également des enjeux importants. Pour les équipementiers, c'est une catastrophe : un véhicule thermique est complètement différent d'un véhicule électrique – regardez-les démontés. Je ne sais pas comment nous pourrons remédier à l'impact de la transition sur les équipementiers automobiles de nos territoires. Ne pensez-vous pas qu'il faille mettre un peu plus d'argent pour accompagner le secteur, plutôt que de continuer les politiques très punitives de malus ?