Je reconnais volontiers le coût environnemental de ces engrais azotés. Vous avez raison, il faudrait une transition vers la sortie.
À titre personnel, je trouve que cette taxation soudaine est brutale et qu'elle n'est pas souhaitable. Il est certain qu'il faut s'acheminer vers de nouvelles pratiques, mais il ne s'agit pas ici de faire un grand débat pour savoir comment remplacer les engrais. Je suis convaincu qu'il faut pour le moment laisser les agriculteurs gérer cette sortie de crise et éviter d'ajouter une taxe. Mais cela ne signifie pas, bien sûr, qu'il ne faut pas encourager la recherche et le développement de solutions alternatives et prévoir ultérieurement une sortie progressive.
Vous proposez de fixer à 0,27 centime d'euro par kilo le montant de la redevance, ce qui est prohibitif, et qui représente une recette annuelle de 700 millions d'euros. C'est une poussée brutale vers la sortie qui n'est pas souhaitable à ce stade.
Avis défavorable.