Mme Cariou n'a pas tort : ce n'est pas parce qu'une taxe a un faible rendement qu'il faut la supprimer. Nous devons faire dans la dentelle et soumettre ce travail de nettoyage à trois critères : la faiblesse du rendement, la caducité de l'usage, le sens politique ou symbolique de la taxe.
En l'espèce, je vous propose de supprimer la taxe sur les services d'information ou interactifs à caractère pornographique qui font l'objet d'une publicité – autrement dit, le minitel et l'audiotel roses, dont l'usage a fortement faibli ces dernières années.