Nous proposons la création d'une taxe nationale sur l'exploitation des écrans publicitaires, pour limiter, d'une part, la prolifération des panneaux numériques, qui sont énergivores, d'autre part, l'omniprésence de la publicité, qui elle est « abrutivore ». (Sourires.) Ces écrans, outre qu'ils constituent une pollution lumineuse, sont énergivores et source de gaspillage énergétique, ce que la loi relative à l'énergie et au climat n'a pas du tout pris en compte. Un écran de 2 mètres carrés consomme ainsi 7 000 kilowattheures par an, ce qui équivaut à la consommation d'un couple avec enfants. Quant à leur côté abrutivore… (Murmures.) Eh oui, chers collègues. La publicité produit des troubles de l'attention, voire des troubles psychiques.
Cet amendement doit donc permettre de désinciter à l'utilisation massive et inutile de ces écrans, dont l'effet se fait sentir à la fois sur l'environnement et sur la santé psychique.