Je ne suis ni médecin ni spécialiste de ces questions, mais j'ai lu un certain nombre d'études. Le problème du tabac à fumer, c'est qu'il se consume : contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas le tabac en tant que tel qui est nocif, c'est sa combustion. L'intérêt du tabac à chauffer, c'est qu'il n'y a pas de combustion. Je ne dis pas que c'est formidable, mais, s'agissant de la taxation, il ne faut surtout pas en rester à la situation actuelle. En termes d'efficacité de la politique de santé publique, je pense que la solution raisonnable est d'opter pour une fiscalité de 120 euros pour 1 000 grammes. Si tous les pays d'Europe l'ont fait, monsieur le rapporteur général, ce n'est peut-être pas tout à fait dénué de sens. Je rappelle que nous avons l'un des taux de consommation de tabac les plus élevés d'Europe, avec les Grecs et les Portugais.