La réserve de capitalisation est assise sur les plus-values de cession d'obligations. Théoriquement, cette réserve défiscalisée sert à amortir les moins-values, mais les assureurs cèdent rarement les obligations dans ce cas de figure. Au fil des années, le niveau de la réserve a donc augmenté. Elle a été partiellement taxée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, à 10 %, mais elle avait économisé beaucoup plus d'impôt sur les sociétés. Sous le quinquennat de François Hollande, elle a de nouveau été taxée à 7 %. À travers l'amendement I-CF775, nous proposons un taux plus raisonnable : 5 %.
Je souscris bien évidemment à ce qui vient d'être dit par mes collègues : cette période impose un effort de solidarité. L'économie réelle a beaucoup souffert de la crise du Covid-19 ; la finance un peu moins, pour toute une série de raisons.
En ce qui concerne la sinistralité, nous allons l'analyser, mais ce n'est pas d'elle qu'il s'agit, monsieur Woerth.