Je voudrais revenir sur l'apport des agences de l'eau, notamment dans les territoires de montagne, où la charge des investissements est proportionnellement beaucoup plus importante que dans les territoires urbains : outre que la densité de population y est moindre, les réseaux sont vieillissants et extrêmement vastes. Nous avons besoin d'un accompagnement des agences de l'eau, en particulier pour faire face aux enjeux environnementaux de la réhabilitation des réseaux.
Je tiens à saluer ce qui a été fait dans ma région, notamment par Martial Saddier, président du comité de bassin Rhône-Méditerranée, dans le cadre d'un plan de relance de l'agence de l'eau. Il n'en reste pas moins que les crédits disponibles sont limités et qu'il faut respecter des critères d'intervention. Leur capacité d'accompagnement s'amenuisant, bon nombre de communes et de syndicats des eaux se retrouvent dans l'impossibilité de réaliser leurs programmes d'investissements, qui sont très lourds.
Un renforcement de l'intervention des agences de l'eau devrait être prévu dans le cadre du plan de relance afin de permettre la réalisation de travaux massifs sur nos réseaux d'eau et nos systèmes d'épuration. D'où mon amendement I-CF203.