Mon amendement I-CF342 a le même objet. Pour faire face à la crise sanitaire, qui s'est transformée en crise économique, les entreprises ont besoin d'un soutien relativement important. Jusqu'à maintenant, elles ont été quasiment sous perfusion : elles ont bénéficié d'un report des charges sociales, du Fonds de solidarité et de prêts garantis par l'État (PGE), mais tout cela va prendre fin. Je m'inquiète beaucoup de ce qui se passera pour ceux qui étaient autrefois assujettis au régime social des indépendants (RSI), lorsque l'URSSAF viendra frapper à leur porte et qu'il leur faudra payer, sur plusieurs mois, les charges reportées.
Les CCI ont tout un rôle à jouer. Elles ont mis en place des procédures et des actions pour répondre aux demandes. Or vous diminuez leurs ressources. Ce n'est pas possible : vous ne pouvez pas faire cela au monde économique alors que les entreprises traversent une crise aussi grave.