Je me fais à mon tour le porte-voix des chambres de commerce et d'industrie, qui ont joué un rôle crucial durant la crise sanitaire. Elles ont été, et demeurent du reste, un relais de l'État, notamment en informant les entreprises des aides dont elles pouvaient bénéficier. Ainsi, les cinq CCI de l'Eure ont renseigné 15 000 dirigeants normands sur les démarches relatives au chômage partiel et aux prêts garantis par l'État. Elles ont joué le même rôle dans le cadre du plan de relance. En Normandie, par exemple, elles ont créé un baromètre hebdomadaire regroupant 250 entreprises qui a permis d'établir un panel d'information utile à l'élaboration de ce plan, qu'elles ont ensuite présenté à l'ensemble des entrepreneurs de l'Eure.
J'ajoute qu'une baisse de 100 millions d'euros se traduirait, pour les CCI de mon département, par une diminution de leurs recettes de 2 millions d'euros. Or, une telle baisse n'est pas soutenable : il leur est impossible d'économiser une telle somme en quelques mois, sachant que 70 % de leur budget sont consacrés à la masse salariale. C'est pourquoi l'amendement I-CF490 vise à supprimer l'alinéa 11.