Intervention de Laurent Saint-Martin

Réunion du mardi 20 octobre 2020 à 18h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur spécial :

Nous examinons l'instrument budgétaire du plan de relance. C'est un outil massif puisque, sur les 100 milliards de crédits annoncés pour le plan de relance, 36 milliards sont prévus en autorisations d'engagements pour la mission Plan de relance et 22 milliards d'euros en crédits de paiement pour 2021, ce qui fait de cette nouvelle mission la cinquième mission la plus importante de ce budget. L'État prévoit de dépenser en une année 22 milliards d'euros de plus pour de nouvelles mesures afin d'atteindre deux objectifs : sortir de la crise et préparer la France de 2030.

Trois piliers structurent ce plan de relance : l'écologie, la compétitivité et la cohésion. Cet ensemble équilibré permettra de remettre sur les rails notre pays pour les dix prochaines années.

Pour que cet argent soit dépensé effectivement dans la perspective d'atteindre rapidement les objectifs que nous nous sommes fixés collectivement, il faudra que l'ensemble des acteurs ou des parties prenantes s'en saisisse : les particuliers, les entreprises, les associations, les parlementaires qui devront s'en faire les ambassadeurs au sein de leurs circonscriptions et devront s'assurer que chacun comprenne bien l'enjeu de ces mesures. Si je l'ai autant répété, en première partie, lors de l'examen de vos amendements, c'est pour que nous puissions en récolter les fruits lors de la deuxième partie.

S'agissant des amendements, nous nous répartirons les avis à donner. Je me félicite que nous ayons pris l'initiative, le président de la commission, qui appartient au premier groupe d'opposition, et moi-même, rapporteur général, de co-rapporter une mission exceptionnelle, dans un cadre exceptionnel. Vous savez que vous devez gager tout amendement qui viserait à augmenter les dépenses par une baisse de crédits pour un autre programme. Nous avons bien compris que nombre d'amendements seraient en réalité des appels lancés au Gouvernement pour qu'il investisse davantage dans certaines politiques que vous aurez jugées prioritaires. Vous vous doutez, parce que c'est le jeu, que nous rendrons, par conséquent, de nombreux avis défavorables.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.