Le plan de relance prévoit de consacrer 4,7 milliards d'euros au secteur ferroviaire, ce qui peut paraître une somme importante mais, alors que les crédits dédiés à la régénération des petites lignes s'élèveront à 0,6 milliard d'euros, pas moins de 4,1 milliards serviront, non pas à accélérer l'avancée des travaux, mais à recapitaliser la SNCF. À y regarder de plus près, ces sommes, apparemment importantes, ne permettront pourtant pas d'accélérer le rythme des investissements en faveur du secteur ferroviaire. Nous proposons, par conséquent, d'ajouter près de 3 milliards d'euros par an à ces crédits pour régénérer le réseau, fluidifier le trafic, augmenter la part modale du fret, ouvrir de nouvelles lignes nationales et intra-européennes, réduire l'empreinte carbone du train, favoriser la multimodalité et renforcer l'attractivité du train.