Un citoyen danois, peut-être, un citoyen français, c'est moins sûr…
Le vélo bénéficie déjà de beaucoup d'argent. Tous ces amendements visent en réalité à accroître des crédits déjà existants, non à proposer de nouvelles politiques. Celles visant au développement de la pratique du vélo, à travers notamment la construction de pistes cyclables, se renforcent – cela se vérifie dans toutes les collectivités locales. C'est une bonne chose. L'État investit dans cette affaire à peu près 50 millions d'euros par an ; il est décidé, dans le cadre du plan de relance, de passer à 100 millions d'euros en autorisations d'engagements sur deux ans : c'est une augmentation assez considérable ! Certes, comparativement à 100 milliards, ce n'est pas beaucoup, mais cela représente quand même beaucoup d'argent. En outre, il faut être sûr de savoir comment dépenser ces sommes, qui viennent abonder les projets des collectivités locales, tout cela étant territorialisé : ce n'est qu'un levier de financement.
Je pense donc que les crédits prévus pour le vélo sont largement suffisants. D'ailleurs, de manière générale, j'aurais tendance à considérer que la dette étant très élevée, les crédits importants et l'absence de financement criant, il ne faut pas abonder plus qu'il ne l'est le plan de relance.