L'amendement II-CF439, inspiré par les états généraux de l'alimentation, prévoit des crédits d'équipement à hauteur de 120 millions d'euros. Il ne suffit pas de diversifier les cultures, il faut aussi les transporter, les trier et les stocker, ce qui suppose des équipements adaptés à l'échelle territoriale.
L'amendement II-CF422 tend à inciter les organisations de producteurs à développer notamment les mentions valorisantes « haute valeur environnementale » et « agriculture biologique ».
Quant à l'amendement II-CF382, il est un appel à créer des organisations et des associations de producteurs, conformément aux dispositions des lois Sapin 2 et ÉGALIM restées lettres mortes. Sans réorganisation des producteurs, il y aura toujours un déséquilibre dans la fabrication des prix. C'est pourquoi, avec Éric Andrieu et d'autres, de plus en plus nombreux, nous plaidons pour qu'à l'échelle des grands bassins, des organisations regroupent les producteurs, définissent un prix de base susceptible de leur assurer une rémunération digne et de protéger l'environnement, et maîtrisent les volumes – car sans maîtrise des volumes, il ne peut y avoir de négociation sur les prix.