Je souhaite appeler l'attention du ministre en séance sur l'urgence d'une réforme foncière, d'une loi de régulation qui permette le renouvellement des générations et le développement d'un véritable esprit d'entreprise. Aujourd'hui, la course à l'agrandissement démesuré conduit à l'appauvrissement de nos territoires, des filières, et à un appauvrissement écologique, économique et social.
Toute la profession, des organisations non gouvernementales (ONG), des députés d'au moins cinq formations politiques s'accordent aujourd'hui sur l'urgence de stopper ces dérives. Cela suppose un renforcement, non seulement des normes législatives à adopter – je l'espère, en 2020 ou 2021 –, mais aussi du contrôle des structures au sein des directions départementales.
Tel est le sens des crédits que nous sollicitons. Il n'y aura pas de contrôle des structures sans une nouvelle ingénierie territoriale mise à son service. C'est un des meilleurs investissements que nous puissions faire aujourd'hui pour assurer la prospérité de l'agriculture.