Il vise à appeler l'attention sur la qualité des programmes Écophyto, que le plan de relance renforce. Ces programmes – c'était le sens du rapport que nous avions rendu en 2014 et qui est resté lettre morte – supposent une démultiplication des fermes DEPHY – démonstration, expérimentation et production de références sur les systèmes économes en phytosanitaires. Ces exploitations peuvent être connectées à une dizaine d'autres fermes et constituer ainsi un réseau de développement crucial pour éviter les guerres pichrocolines, comme celles que nous connaissons sur le glyphosate ou, récemment, sur les néonicotinoïdes.
Le plan DEPHY et la mise en œuvre des certificats phytosanitaires, inspirés des certificats d'économies d'énergie, nous paraissent deux voies à explorer. Les crédits mobilisés permettront d'y contribuer.