Nous avons débattu de ce sujet en première partie du PLF puisque des amendements issus de tous les bancs tendaient à proposer des crédits d'impôt ou des mécanismes fiscaux avantageux pour les propriétaires, à condition qu'ils s'engagent à renoncer à une partie des loyers. Juste après les annonces du Président de la République, au milieu de l'examen du PLF, il y a eu une ouverture du Gouvernement, indiquant qu'il faudrait trouver une solution pour venir en aide aux exploitants.
La question a été soulevée dès le mois de mars, pour signaler que les 1 500 euros du fonds de solidarité ne suffiraient pas – tout juste ont-ils atténué la situation au départ, car les entreprises avaient un peu de trésorerie. En octobre, la question devient urgente : la situation se dégrade et il faut parvenir à apporter une réponse, celle-ci ou une autre. Il faut que le débat se tienne, et nous devons proposer une solution aux exploitants sur la question des loyers. Il est grand temps !