Cet amendement concerne le financement des surcoûts des OPEX, qui, depuis quelques années, reposent exclusivement sur le ministère des armées et non pas sur de l'interministériel, ce qui revient à dire que, au nom d'une prétendue sincérité des budgets, on oublie le principe selon lequel ce ne sont pas les armées qui font la guerre : c'est la nation tout entière. C'est donc elle qui doit prendre en charge les coûts de ces opérations.
L'objectif de cet amendement est de réaffecter la moitié des surcoûts liés aux OPEX. Il convient également de prendre en compte la vente des douze Rafale à la Grèce, qui est certes une bonne chose pour notre nation et pour la BITD, mais va entraîner un coût de 600 millions à un milliard d'euros pour le budget des armées.