Madame la rapporteure, nous sommes bien d'accord : le budget OPEX et MISSINT ne cesse de grimper. C'est précisément mon problème. Le Parlement anticipe des opérations, alors que le surcoût OPEX est, par nature, imprévisible. D'ailleurs, s'il ne cesse d'augmenter, il ne cesse pas pour autant d'être insuffisant. Depuis la fin de la solidarité interministérielle, le budget Défense est grignoté par ce surcoût, qui va dépasser le 1,2 milliard d'euros.
Vous ne m'avez pas répondu sur le coût que va représenter pour nos armées la vente des Rafale. Elle ne rapportera que 400 millions d'euros, alors que les douze Rafale neufs coûteront environ un milliard. Avez‑vous des garanties de Bercy pour que ces 400 millions reviennent bien dans le budget de la défense ? Sinon, cela fera un milliard d'euros de trou dans le budget de la défense, qui n'est pas prévu dans la LPM.