Par l'amendement II-CF976, nous souhaitions nous opposer aux multiples cadeaux offerts par le Gouvernement à l'école privée et dénoncer les conditions de travail des directeurs et des directrices. La proposition de loi Rilhac n'a pas résolu le problème de la décharge. Elle a entraîné l'obligation pour les communes de financer les écoles maternelles privées sous contrat. Le Gouvernement compense cette charge supplémentaire à certaines conditions. C'est l'objet de la création d'une ligne « scolarisation à 3 ans », dotée de 100 millions d'euros de crédit de paiement. Mais ce n'est pas le seul cadeau que le Gouvernement a choisi de faire à l'enseignement privé puisque, au total, il obtient 7 milliards d'euros de crédit de paiement.
Pendant ce temps, le public subit la pénurie des moyens et les directeurs d'école en sont les premières victimes. Nous demandons à ce que leur temps de décharge soit réellement augmenté. Vous reconnaissez vous-même l'ampleur de leur tâche. Pas moins de 87 % d'entre eux se plaignent d'être régulièrement interrompus, quand ils sont en classe, pour répondre à une sollicitation liée à leur fonction de direction. Comment les aider à mener correctement cette mission ?