Le groupe Les Républicains partage les priorités définies par le ministre de l'éducation nationale.
Je m'interroge toutefois sur la progression de 2,5 %, assez conséquente, de ce premier budget de l'État : qu'en sera-t-il lorsque le plan de relance aura pris fin, étant entendu qu'une partie des augmentations repose sur lui ?
La Cour des comptes a notamment signalé l'année dernière un certain nombre d'angles morts : le recours croissant aux contractuels, avec une gestion opaque ; l'échec de la politique d'éducation prioritaire ; la montée de l'extrémisme religieux et de la violence au sein des établissements scolaires.
Pour toutes ces raisons, Les Républicains s'abstiendront.