Vous avez raison, monsieur le président.
Ce que j'ai dit est vrai, madame la rapporteure spéciale. Vous déformez mes propos. Le nombre de jeunes était de 35 000 en 2019. Vous parlez, de votre côté, de 100 000 en 2020. Par ailleurs, alors que j'ai indiqué que l'usage du pass culture a presque uniquement concerné le numérique pendant la crise, vous évoquez une période antérieure. Lorsqu'on ne pouvait aller ni dans des librairies ni à des concerts, à cause du confinement, seuls des moyens dématérialisés d'accéder à la culture étaient possibles – c'est normal. Les grosses entreprises vendant des supports culturels numériques, que je ne citerai pas, se sont beaucoup enrichies – et elles seules.
Vous suggérez de réduire le montant du pass culture. Or ce n'est pas cela le problème, mais la structure du dispositif.
Enfin, vous ne pouvez pas dire que le pass culture a un effet structurant puisqu'il n'existe pas d'enquête officielle en la matière.