Ma première remarque concerne l'augmentation des crédits de la culture. Si on veut être tout à fait honnête intellectuellement, il faut tenir compte du fait que 111 millions d'euros consacrés à la recherche culturelle, qui étaient auparavant inscrits dans le budget de la recherche, ont été transférés dans le budget de la culture. Afin qu'il y ait de la lisibilité, il faudrait pouvoir comparer des choses comparables…
Le plan de relance servira également à accompagner des structures. Malgré le nom qui a été retenu, il s'agit d'un soutien et non d'une relance, comme l'a souligné le rapporteur spécial. Qu'adviendra-t-il de ce soutien au cours des prochaines années, lorsque les crédits du plan de relance ne seront plus disponibles ?
S'agissant des moyens dédiés au patrimoine, je constate une fois de plus qu'on laisse ce secteur relativement en danger, alors qu'il constitue une part de l'identité française. Des pans entiers de notre patrimoine ne bénéficient pas d'un accompagnement.
Enfin, je tiens à évoquer le coût, pharaonique, du projet concernant le château de Villers-Cotterêts, qui est un caprice du Président de la République : vous ajoutez 43 millions d'euros de crédits de paiement, alors que les opérations devaient être terminées en 2020.