Plusieurs points me posent problème dans cette mission.
D'abord, nous attendons toujours le projet de loi d'orientation et de programmation pour le développement. Je ne sais pas si cette politique est une priorité, comme l'a dit Mme Motin, car cela fait deux ans qu'une loi de programmation a été annoncée.
Je voudrais également aborder la question de la taxe sur les transactions financières, qui s'applique aux achats d'actions de grandes entreprises françaises dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros. Jusqu'en 2018, 50 % du produit de la taxe allaient à l'APD, puis cette part a été ramenée à 30 % à partir de 2019.
Dernière observation, si on veut être efficace en matière d'aide au développement, il faut s'assurer que les deux acteurs français, le ministère de l'Europe et des affaires étrangères et l'AFD, respectent des critères de transparence en matière d'aide publique.