N'oublions pas que, en parallèle de la mission Économie, dans la première partie du projet de loi de finances, une baisse des impôts de production à hauteur de 10 milliards d'euros par an a été votée – et cette dépense reviendra désormais de manière récurrente, puisque cette baisse est compensée au profit des collectivités territoriales ; c'est donc une mesure substantielle sur le plan économique.
Je retiens ce qu'a dit Nicolas Forissier sur le soutien à l'export. Après ses demandes répétées, plusieurs années de suite, une réponse assez forte a été apportée pour accompagner nos entreprises à l'exportation : c'est essentiel pour améliorer notre balance commerciale.
Je suivrai donc son invitation à voter ces crédits qui permettront à notre économie de se redresser. Reste qu'il se pose un problème de lisibilité entre les crédits des missions d'origine et la mission Plan de relance, particulièrement vaste. Certaines lignes se chevauchent, si bien qu'on ne sait plus trop qui va piloter quoi. Le Parlement devra se saisir de cette question pour flécher et suivre les crédits inscrits.