Nous avons en effet beaucoup de mal à nous retrouver dans ces PIA. Je n'ai pas l'impression qu'ils marchent très bien, du fait d'un manque de visibilité. Peut‑être serons‑nous sauvés par le plan de relance, qui va nous donner une méthode et nous inscrire dans l'avenir. Bien évidemment, ces investissements d'avenir sont nécessaires et ils doivent s'inscrire dans le temps long, comme, à mon sens, le plan de relance. On parle beaucoup de contreparties, mais l'une d'entre elles est l'exigence du temps long, compte tenu des enjeux. Les investissements d'avenir et le plan de relance peuvent se rejoindre à ce titre.
Je regrette également que nous n'ayons pas adopté l'amendement de Mme Dalloz, qui ne posait pas de problème. Mais il y a des blocages, parfois, que j'ai du mal à comprendre et qui, je l'avoue, m'agacent de plus en plus.
J'ai une question sur les PIA et l'université. Vous aviez l'air de dire, madame la rapporteure spéciale, que cela ne fonctionnait pas vraiment. Pourriez-vous être plus explicite ? Que faudrait-il prévoir comme structures pour améliorer les choses ? On a réfléchi dans d'autres textes aux meilleures manières de favoriser l'émergence d'un partenariat entre l'université et les investissements d'avenir.
Les députés du groupe MODEM et Démocrates apparentés voteront ces crédits. Mais nous avons besoin de clarté.