Madame Lebec, l'amendement précédent ne concernait pas Aéroports de Paris mais nous y venons justement avec celui-ci, par lequel nous demandons l'abandon définitif du projet de privatisation de Roissy et d'Orly.
Cet amendement suit le même fil directeur que le précédent : organiser la diminution du trafic aérien et faire des aéroports un outil de la transition écologique. Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, voyait dans ADP un levier de création de valeur et entendait convaincre les compagnies aériennes d'ouvrir de nouvelles liaisons. L'objectif est simple : augmenter continuellement le trafic aérien pour engranger des bénéfices et verser des dividendes. C'est évidemment contraire à tous les accords internationaux sur le climat que nous avons pu signer, en particulier les accords de Paris. Sans parler des considérations de souveraineté nationale.
Autant de raisons pour lesquelles nous devons maintenir cet outil de transition dans le giron public.