L'important n'est pas que cette privatisation ait lieu dans les semaines, années ou mois à venir, mais de savoir qu'elle est sécurisée, si jamais elle devait se réaliser. Le ministre a toujours été très clair : la privatisation n'aura lieu que si les conditions du marché s'y prêtent afin que l'État et in fine les Français en sortent bénéficiaires.
Je me souviens des réserves des opposants, tous bords confondus, au projet de privatisation de la Française des jeux, lors de l'examen de la loi PACTE. Je sais bien que ces deux privatisations ne sont pas comparables, ni par leurs enjeux, ni par leur taille, ni par leur dimension symbolique, mais il n'en reste pas moins que la privatisation de la FDJ a été un succès. Une privatisation bien préparée et sécurisée peut se révéler être une bonne opération financière pour l'État.