Je ne reviendrai pas sur ces 99 millions d'euros qui ne permettront pas de remplir les objectifs que vous souhaitez.
En revanche, je suis désolée en voyant l'État, pourtant premier actionnaire d'Engie avec 34 % des droits de vote, se faire systématiquement balayer dans ses positions au sein du conseil d'administration. C'est à mes yeux le plus gros scandale, en termes de souveraineté : à l'évidence, l'État ne représente plus rien. Les parlementaires assistent à cela sans pouvoir réagir. Le Gouvernement lui-même n'est qu'un spectateur face à d'autres actionnaires qui détiennent moins de droits de vote que lui. Et pourtant, ils réussissent à passer en force.
Avis de sagesse.