Les associations qui accompagnent des personnes en précarité sociale et des demandeurs d'asile ont dû faire face à des coûts nouveaux pour tenir compte des mesures de confinement et de leur impact. Depuis le début de la crise, les adhérents ont dû acheter directement du matériel de protection et d'hygiène, recruter des veilleurs de nuit pour assurer la sécurité des personnes pendant le confinement, ouvrir vingt-quatre heures sur vingt-quatre des structures auparavant fermées le soir, recruter des personnels en intérim pour remplacer des personnels malades ou devant garder leurs enfants, ou prendre en charge une aide alimentaire qui ne rentrait pas dans leur mission précédemment. Ils ont également dû acquérir des ordinateurs, une connexion internet pour permettre aux personnes d'accéder à leurs droits sociaux, à l'information, aux loisirs et aux enfants de suivre l'enseignement à distance. Cet amendement a pour principal objectif de rappeler la nécessité d'une mise en place de mesures pérennes pour les sans-abri ou personnes isolées, dans une logique de prévention sociale qui, à terme, coûtera moins cher.