Je suis également inquiet en ce qui concerne la production de logements.
Ces deux amendements posent une question qui n'est pas seulement budgétaire et économique, mais aussi politique. Soutenir l'accession à la propriété permet de favoriser les parcours résidentiels, ce qui est utile si on veut lutter contre les ghettos et éviter que des gens soient assignés à un statut de locataire alors qu'ils pourraient, s'ils travaillent, devenir propriétaires d'un logement.
À cet égard, l'APL accession avait pour mérite de rendre solvables des ménages qui auraient été, sinon, dans l'incapacité de devenir propriétaires. Afin d'être un peu ambitieux et cohérents avec d'autres politiques publiques, notamment celle de la ville, il faut rouvrir le débat.
Je ne pense pas que 50 millions d'euros seraient nécessaires : d'après l'étude de 2019 qui a été citée, 18 millions suffiraient pour relancer l'APL accession.