Je suis tout à fait d'accord avec M. Aubert quant aux problèmes de logement, de santé, d'insertion que rencontrent les harkis de deuxième et troisième générations. Pour avoir travaillé sur l'ensemble de l'arc méditerranéen avec Mme la ministre, l'ensemble des ONACVG et certains collègues de la commission de la défense, nous avons constaté que la principale difficulté du plan harkis n'est pas de financement. Déjà, l'État finance 24 millions et l'ONACVG seulement 2 millions sur sa trésorerie ; il reste donc très engagé sur cette question. Le problème est plutôt de « vendre » correctement ce dispositif aux familles. Plutôt que de proposer une augmentation des autorisations d'engagement, mieux vaudrait pousser à l'utilisation des crédits de paiement, et donc inciter les associations à promouvoir ce dispositif très intéressant qui peut permettre des réalisations vraiment constructives. Il n'y a pas de problème de financement, juste un problème de promotion du dispositif.