Il s'agit de consacrer 70 millions d'euros au financement d'emplois aidés.
Le plan de relance prévoit la création de 60 000 emplois aidés destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés. Si nous nous félicitions de ce regain d'intérêt soudain du Gouvernement pour les emplois aidés, nous estimons toutefois que cela ne suffira pas à répondre à la demande d'un soutien au développement des activités et des emplois dans les secteurs à forte utilité sociale ou environnementale, dont certains souffrent d'un problème d'attractivité.
Nous souhaitons donc aller plus loin, avec l'institution d'une programmation pluriannuelle de 10 000 emplois de relance « boost » sur trois ans, réservés également aux jeunes, avec une dimension sociale et écologique. L'État financerait un fonds d'amorçage dégressif sur trois ans sur la base de 75 % d'un SMIC brut chargé en 2021, 50 % en 2022 et 25 % en 2023, afin d'accompagner l'évolution des modèles économiques et leur viabilisation.