Vous proposez d'attribuer à ce dispositif 200 millions d'euros, prélevés sur programme Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables. Pour le coup, vous ne jouez pas petit bras ! J'émettrai néanmoins un avis favorable, parce que je crois qu'il est en effet nécessaire que les ménages modestes bénéficient d'une aide à l'entretien de leurs véhicules. Ça n'irait pas forcément dans le sens de l'écologie, mais ce serait une véritable disposition sociale, les ménages visés par la prime à la conversion n'ayant pas toujours les moyens de remplacer leur véhicule. En outre, cela pourrait quand même contribuer à améliorer les performances environnementales, même si ce serait dans une proportion moindre que par l'achat d'un véhicule neuf.
Cela aurait deux autres avantages : premièrement, cela permettrait de soutenir l'activité de nos garagistes en temps de crise ; deuxièmement, cela contribuerait à améliorer la sécurité routière, sans passer par la réduction de la vitesse autorisée à 80 kilomètres heure. Autant dire que je ne peux qu'y être favorable !
Un correctif, néanmoins : j'évaluerais le nombre de véhicules en circulation n'ayant pas subi un contrôle technique à 300 000 plutôt qu'à 700 000 dans la mesure où il faut retrancher à ce dernier chiffre les 400 000 véhicules qui ont fait l'objet d'une prime à la casse. Cela ne remet pas en cause, bien entendu, mon avis favorable.