Avis défavorable, pour deux raisons. Tout d'abord, 20 % des bénéficiaires du chèque énergie ne l'utilisent pas. Commençons déjà par consommer la totalité de ces chèques avant d'en augmenter le montant.
Par ailleurs, tout a été fait, pendant la crise, pour préserver le pouvoir d'achat des Français. De nombreux indicateurs en attestent, à commencer par celui de l'impôt sur le revenu. De fait, la consommation n'a pas chuté brutalement pendant le confinement. Les dépenses d'énergie ont pu augmenter mais, outre que l'hypothèse d'un nouveau confinement est assez improbable, d'autres dépenses ont naturellement baissé. Il vaut donc mieux observer l'évolution, dans sa globalité, du pouvoir d'achat des Français. Vous ne démontrez pas qu'il ait fortement baissé du fait des dépenses d'énergie. Par conséquent, même si des difficultés sociales existent, je ne crois pas que l'effort doive porter en priorité sur le chèque énergie.