La mission Écologie, développement et mobilités durables est un poste majeur du budget, l'une des priorités du Gouvernement, ce dont témoigne la manière dont est organisé et structuré le plan de relance.
Concernant le volet énergie, un budget de 6,9 milliards d'euros est consacré pour 2021 aux énergies renouvelables en métropole et en outre-mer, contre 5,4 milliards d'euros en 2020, ce qui est cohérent avec la loi énergie-climat et la programmation pluriannuelle de l'énergie.
Notons également l'augmentation de 14 millions d'euros de l'enveloppe dédiée au chèque énergie et à la transformation du CITE en MaPrimRénov', qui sera distribuée par l'Agence nationale de l'habitat. Le plan de relance élargit la liste des bénéficiaires, qui recevront un soutien plus direct et lisible que le crédit d'impôt précédent. Les financements seront débloqués l'année des travaux. Ce dispositif est un puissant levier pour la rénovation thermique des bâtiments, d'autant plus important que le parc privé représente une part significative des émissions de gaz à effet de serre.
Soulignons également l'investissement massif en faveur des transports dans un contexte de crise sanitaire et économique. Pas moins de 413 millions d'euros en AE et 193 millions d'euros en CP sont prévus pour investir dans les transports collectifs. Un effort particulier est consenti en faveur des transports en Île-de-France et les trains d'équilibre du territoire sont valorisés.
Par ailleurs, les crédits de la mission prévoient un effort inédit de 170 millions d'euros pour renforcer le fret ferroviaire. La crise a montré combien il était important de soutenir les opérateurs, durement frappés, et d'améliorer la compétitivité du rail. L'engagement est clair en faveur du transport combiné de marchandises, sachant que ces mesures doivent être articulées avec les crédits de la relance.
Enfin, 200 millions d'euros de crédits sont dédiés au vélo dans le cadre du plan de relance.
Le groupe La République en marche adoptera ces crédits.