Il va dans le sens de la question posée au Gouvernement par Christine Pires Beaune la semaine dernière.
Selon l'Union des ingénieurs Ponts, Eaux et Forêts (UNIPEF) et l'actuel président du directoire de la Société du grand Paris, M. Thierry Dallard, après la fin des concessions autoroutières en 2031, la gestion des autoroutes pourrait dégager 2 milliards d'euros de recettes en 2032 et 11,5 milliards d'euros en 2037.
Anne-Laure Cattelot et moi-même avions déposé l'an dernier un amendement de même teneur. Nous aurions pu aller beaucoup plus loin en demandant, au lieu d'un simple rapport, le fléchage direct vers l'AFITF de ces recettes futures – elles font partie des recettes innovantes que j'évoquais dans mon propos liminaire.
L'idée, de bon sens, est la suivante : maintenir les péages, mettre fin aux concessions et verser les recettes à l'AFITF ou à une agence chargée des routes, car il faut de l'argent pour entretenir notre réseau non concédé. Je profite de l'occasion pour souligner l'excellent état du réseau routier concédé, l'un des meilleurs d'Europe ; il ne s'agit pas de le mettre en cause, mais de trouver de nouvelles sources de financement en discutant avec les grands acteurs autoroutiers.