Il s'agit de demander un rapport mesurant l'incidence des mesures prises dans le cadre du projet de loi de finances sur les objectifs de développement durable fixés par l'Agenda 2030. En tant que vice-présidente de la délégation française de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, j'ai fait adopter un tel rapport par l'ensemble des quarante-sept États membres, y compris la délégation française, par-delà les sensibilités politiques. L'idée est de transcrire dans les politiques publiques l'engagement des pays membres, en l'espèce de la France, dans l'Agenda 2030, qui a été rappelé lors de la présentation de la feuille de route l'année dernière.
Au passage, je vous informe que nous organisons, avec la présidence de l'Assemblée nationale, une exposition sur ce thème, dont la présentation a été reportée en février, du fait du confinement.
Il s'agit d'aller plus loin que le budget vert, que l'on m'avait opposé l'année dernière. Le développement durable, ce n'est pas que l'environnement ; c'est aussi l'économie et le social. Je propose d'appréhender en quoi les mesures budgétaires contribuent aux engagements de la France dans la feuille de route, en nous appuyant sur les outils remarquables développés par l'INSEE.