L'amendement II-CF672 fait partie d'une série visant à conditionner les aides publiques à des engagements des entreprises ou à exiger des garanties concernant l'égalité femme‑homme, l'environnement ou l'emploi. Nous proposons que les grandes entreprises qui versent des dividendes ou procèdent à des rachats d'actions ne bénéficient pas d'aides publiques. N'est‑ce pas énorme que des entreprises, qui dégagent tellement de bénéfices qu'elles versent des dividendes aux actionnaires, bénéficient d'aides publiques en plus ! C'est comme si les contribuables allaient directement verser de l'argent dans les poches des actionnaires ! Notre amendement permettra à l'État de faire des économies. Cela incitera peut‑être également ces grandes entreprises à investir plutôt qu'à verser des dividendes, et à moraliser un peu leur politique.