On connaît votre discours qui consiste à dire que ce n'est qu'une question d'organisation et de mutualisation et que l'on peut faire plus avec moins. Je prendrai un seul exemple au ministère de l'écologie. Étant donné l'incurie depuis des années, vous avez dû créer des postes d'inspecteurs de sites industriels. Mais comme vous décidez globalement de supprimer des ETP sur les risques, vous les prenez sur les risques naturels – une excellente idée après ce qui vient de se passer dans les Alpes‑Maritimes ! – et sur les mines. Il faudra m'expliquer ! Je suppose que, lors de la prochaine catastrophe naturelle, on découvrira qu'il n'y avait pas eu suffisamment de contrôles et on se réveillera en disant qu'il y a un problème, comme on l'a fait cette année pour les risques industriels. Ce n'est pas cohérent, une nouvelle fois ! Vous n'écoutez pas les fonctionnaires qui travaillent dans les ministères, ni les directions qui n'en peuvent plus de voir leurs budgets se resserrer. Votre réponse est idéologique. Comment pouvez‑vous croire que continuer à faire baisser les moyens de l'État n'aura pas de conséquences ? Nous sommes en train de les payer !