Monsieur le rapporteur général, personne ne dit que l'aide n'est pas massive ni que l'effort n'a pas été important ; le vrai problème, c'est qu'il y a des trous dans la raquette. C'est ce que nous disent les entreprises, et il faut les entendre. Même les 10 000 euros peuvent ne pas suffire pour des entreprises qui ont jusqu'à 40 000 euros de frais fixes par mois : sans chiffre d'affaires, elles ne peuvent pas y arriver.
Peut-être faudra-t-il mettre en place des commissions départementales pour sauver des activités qui étaient jusqu'alors parfaitement viables ? Ainsi, dans l'événementiel, comment voulez-vous qu'un entrepreneur exploitant une salle des fêtes qui a été fermée et qui doit faire face à 40 000 euros de frais fixes, dont le loyer, arrive à s'en sortir ? Tout un pan de l'activité économique va disparaître. Quand vous avez plus de frais que de recettes, cela ne peut pas fonctionner. Il faudra bien à un moment le prendre en compte.