La question de la temporalité se pose également, monsieur le rapporteur général. Les entreprises ne peuvent pas enchaîner les PGE et se surendetter – d'ailleurs, elles ne pourront jamais rembourser. Il est donc urgent de renforcer leurs fonds propres et cet amendement présente l'avantage de pouvoir aller vite.
Enfin, je ne suis pas sûre que le secteur bancaire joue le jeu du prêt participatif. Lorsque nous nous rendrons compte qu'il ne le joue pas, il sera trop tard et les entreprises ne pourront pas rouvrir.
Il me paraît donc plus sain d'engager les fonds publics dans ce sens-là plutôt que de surendetter les entreprises françaises.